Podcast & vidéo en accès libre exceptionnel sur Terratypique
Plongez dans notre dossier exclusif en trois parties consacré à la MDPH, réalisé pour le podcast Terratypique avec Arthur Lin et Emilie Fourgeaud. Ce contenu inédit, habituellement réservé à nos abonnés, est exceptionnellement accessible à tous, en format audio et vidéo pour une immersion totale.
Ce que vous allez découvrir
Une analyse claire et accessible du fonctionnement des MDPH (Maisons Départementales des Personnes Handicapées) et des enjeux actuels, portée par nos intervenants experts.
Des astuces pratiques : dans la première partie déjà en ligne, nous partageons de nombreux conseils concrets pour faciliter vos démarches et mieux comprendre les subtilités du dossier MDPH.
À venir
Témoignages et réponses à vos questions : les parties 2 et 3, bientôt disponibles, seront consacrées aux retours d’expérience et à vos interrogations, pour approfondir encore le sujet avec des cas concrets et des échanges interactifs.
Pourquoi écouter et regarder ce dossier ?
Pour bénéficier d’un éclairage expert sur les rouages de la MDPH et les évolutions en cours.
Pour accéder à des astuces concrètes, en accès libre, et profiter de l’expérience de nos invités.
Pour vivre une expérience immersive grâce au format audio et vidéo, et retrouver l’esprit Terratypique.
Accédez dès maintenant au premier épisode et restez connectés pour la suite !
La version sous-titrée de la vidéo arrive d'ici peu !
La première partie de notre dossier spécial sur la MDPH est enfin en ligne sur Terratypique et en accès libre !
Aux côtés de nos deux intervenants, Arthur Lin et Émilie Fourgeaud, on vous embarque dans une immersion sincère et accessible au cœur du fonctionnement des MDPH… et de la CNSA.
On décrypte, on explique, on donne des clés concrètes pour ne pas se perdre dans ce dédale administratif digne des 12 travaux d’Astérix.
🎙️ En version podcast ou vidéo (sous-titres à venir), selon vos envies, c’est un épisode pensé pour mieux comprendre, sans jargon inutile, avec un soupçon d’ironie mais toujours avec beaucoup d’humanité.
À écouter, regarder, partager. 👉
Et surtout : à commenter.
Vos retours comptent.
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Découvrez les points chauds abordés dans cette deuxième partie, toujours en accès libre sur Terratypique :
Décisions incohérentes entre départements
Les décisions de la MDPH varient fortement d’un département à l’autre, ce qui entraîne des situations injustes pour des personnes ayant les mêmes handicaps. L’absence de directives nationales claires et l’interprétation locale des règles remettent en cause l’égalité de traitement.
Critères d’évaluation et cadre juridique dépassés
L’évaluation des dossiers s’appuie encore sur un guide obsolète, inspiré d’une convention internationale de 1980, alors que la France a ratifié une convention plus récente en 2016. Résultat : la vision reste trop médicale et ne prend pas assez en compte les dimensions sociales et environnementales du handicap.
Difficultés d’accès à la PCH pour certains handicaps
Les personnes concernées par des troubles mentaux ou des handicaps invisibles rencontrent de nombreux obstacles pour obtenir la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Les critères actuels ne reflètent pas leurs besoins réels ni l’impact sur leur quotidien.
Transfert de dossiers lors d’un déménagement
Changer de département complique souvent la vie administrative : les décisions et dossiers MDPH ne suivent pas correctement, obligeant à tout recommencer. Cette lourdeur est vécue comme une charge injustifiée.
Manque de formation et d’expertise à la MDPH
Le personnel manque parfois de formation, notamment sur les troubles neurodéveloppementaux comme l’autisme ou le TDAH. Cela se traduit par une prise en charge inadaptée et un manque de reconnaissance de ces situations.
Il devient indispensable de repenser le fonctionnement de la MDPH : plus d’empathie, de stabilité, de compétence et de respect sont attendus pour garantir un véritable accès aux droits, sans déshumanisation.
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Nul n'est parfait 😉
Dossier spécial MDPH
Dans un souci de transparence et de rigueur, nous répartissons ci-dessous des clarifications essentielles suite à une série de critiques publiques.
Notre démarche vise à garantir une information fiable et conforme à la réalité, et nous restons attentifs à tous les retours permettant d'améliorer nos contenus.
1. Accès au podcast et objectifs
Contrairement à ce qui a pu être affirmé, le podcast sur le dossier MDPH est accessible gratuitement.
Seuls certains contenus spécialisés, ateliers ou outils pratiques sont payants, cela afin d'assurer la viabilité de notre projet et financer la production de ressources de qualité.
Nous réaffirmons que la majorité de nos dossiers informatifs majeurs, y compris celui sur la MDPH, sont ouverts à tous.
Nous dénonçons la sous-valorisation récurrente du travail autour du handicap, et rejetons l'idée qu'il serait légitime d'exiger que ce travail soit toujours gratuit, ce qui participe à la précarisation du secteur social et associatif. Sur ce point, nous assumons un désaccord de fond avec nombre de personnes dans
2. Sur la nature de la MDPH
Nous confirmons que la MDPH est un Groupement d'Intérêt Public (GIP) , composé de représentants du département, de l'État, des organismes sociaux et d'usagers. Si le terme de "structure départementale" a pu être employé dans nos contenus, il sera systématiquement rectifié pour éviter toute confusion.
Cependant, c’est la définition présentée sur les sites officiels du gouvernement (Mon parcours handicap, CNSA…). À savoir : « Les maisons départementales des personnes handicapées (MPDH) sont, dans chaque département, le guichet unique d’accès simplifié aux droits et prestations pour les personnes handicapées (enfants et adultes), depuis la loi du 11 février 2005. Il existe une MDPH par département. » De fait, le terme « GIP » apparaît très rarement dans les fiches pratiques ou les portails destinés aux usagers, ce qui justifie l'utilisation d'une formulation simplifiée, facilement compréhensible, tout en précisant le statut exact lorsque la rigueur juridique l'exige. Par ailleurs, comme cette information est peu connue, il est naturellement difficile d'employer ce terme avec précision dans un contexte accessible au grand public.
À noter également une précision importante concernant la fréquence des réunions de la CDAPH (Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées) : à la MDPH du département 92, ces réunions ont lieu de 2 à 3 fois par semaine, un rythme plus soutenu que dans d'autres départements, reflétant la charge importante dans ce secteur.
3. Procédure MDPH et droit au contradictoire
Les étapes comme la visite à domicile, le GEVA ou le Plan Personnalisé de Compensation (PPC) sont prévues par les textes, même si leur application concrète varie selon les territoires. Nous nous engageons à améliorer la clarté de nos informations sur ces points, notamment sur le caractère obligatoire de la visite à domicile pour la PCH et l'existence du débat contradictoire devant la CDAPH. Il est noté cependant que les visites ne sont pas systématiques.
4. Sur l'accompagnement et la compétence
Nous insistons encore sur la nécessité de s'adresser à des accompagnants qualifiés (associations spécialisées, avocats, services sociaux compétents, psychiatres, neuropsychologues, psychologues, etc.) et ne précautionnons en aucun cas l'usurpation de compétences ni le conseil payant qui sortiraient de notre champ d'action. Cela a toujours été indiqué dans nos productions, y compris lors de nos accompagnements individuels, où nous ne proposons, en tant que Terratypique, en aucun cas d'aide au traitement des dossiers MDPH (contrairement à ce qui a pu être dit ailleurs), sauf par notre intervenante Émilie Fourgeaud, habilitée à le faire dans le cadre de ses qualifications professionnelles. Nous recommandons simplement, comme évoqué dans le podcast, de vous faire accompagner par une personne qualifiée afin d'éviter tout retard supplémentaire ou erreur qui pourrait retarder le traitement de votre dossier.
Il est important de préciser (comme fait dans le podcast) que les médecins doivent être informés qu'un dossier soumis à la MDPH ne sera pas traité immédiatement. Ils doivent donc remplir le certificat médical en tenant compte de l'évolution prévisionnelle de la maladie et de l'autonomie du patient sur une période de 6 à 12 mois. Cette approche permet de refléter au mieux la situation future de la personne, facilitant ainsi son accès effectif à ses droits lors du traitement du dossier par la MDPH.
5. Sur l'honnêteté du témoignage et la forme des critiques
Nous regrettons que des critiques publiques aient été formulées sans prise de contact préalable, sur un ton parfois ad hominem, et en nous prêtant des intentions erronées. Ce mode de communication nuit au dialogue constructif et à la clarté de l'information, en mobilisant des jugements hâtifs et des attaques personnelles qui ne servent ni la cause collective ni la défense des droits de chacun.
Nous invitons toute personne à privilégier l'échange direct et argumenté avant toute mise en cause publique, afin de servir au mieux l'intérêt commun.
6. Rectifications sur les points techniques
Le guide-barème en vigueur pour l'évaluation d'incapacité date de 1993, dernière modification 2007, et fait 36 pages. Notre intervenante faisait référence au dossier technique de la CNSA "guide des éligibilités" pour les décisions prise dans les MDPH. Il date de mai 2013 et se compose bien de 90 pages.
Nous partageons la lecture critique exprimée dans le podcast ET dans un message privé, puis public : le “projet de vie” est ambigu mais doit être pris comme un moyen d’exprimer ses besoins réels, à partir du quotidien.
Le “nouveau barème” a bien été annoncé ou réclamé à plusieurs reprises, mais il n’existe à ce jour qu’un guide, aligné tant bien que mal sur la Convention ONU (ratifiée en 2010 par la France), c’est un fait.
Le critère de stationnement, pour la carte CMI, est une impossibilité de marcher au-delà de 200 mètres (réf. décret 2006-1658), non 20 m. Cette anecdote évoqué lors du dossier spécial par Sandrine est là pour illustrer le décalage qu’il peut y avoir entre ceux qui sont censés connaître précisément les critères réglementaires et la réalité du terrain, marquée parfois par un manque de formation ou de rigueur dans l’application des règles.
Le critère "mi-temps par rapport à un 39h" n'existe pas dans le droit : seule l'incapacité à exercer un emploi dans des conditions normales est exigée pour l'AAH.
Nous distinguons et continuons de distinguer les taux d'incapacité MDPH et les taux d'invalidité CPAM dans nos futurs contenus, ce qui par ailleurs a été rectifié et précisé lors du podcast en direct.
7. Correction continue et dialogue ouvert
Notre est démarche pédagogique et ouverte : toutes corrections argumentées seront intégrées le cas échéant.
Nous sommes preneurs de toute contribution documentée et incitons chacun à vérifier les sources officielles citées :
Pour toute remarque ou besoin de clarification, contactez-nous directement.
L'amélioration collective de l'information est notre priorité surtout quand nous abordons des sujets aussi important.
Nous reconnaissons nos limites et restons disponibles à tout moment pour préciser ou rectifier toute affirmation problématique.
Quant aux propos diffamatoires, malhonnêtes et mensongers tenus à notre rencontre depuis peu, nous laissons leurs auteurs responsables pleinement devant leur propre conscience.
Bonne écoute !